Je voyageais déjà depuis de longues années avec frère Loup, dans « Loupoulette » puis dans mon livre « Contes et légendes des Hautes-Alpes » quand en juin 2014, Françoise Diep m’a invitée à une scène partagée à Aix en Provence pour « La nuit du Loup ».
Ma meute n’est ni hurlante, ni sanguinaire, mais joueuse, mystérieuse et sauvage. Elle nous interroge sur notre résistance à défendre notre liberté.
Elle n’est pas un plaidoyer pour ou contre le retour du loup dans nos montagnes car les miens sont de ceux qui courent dans nos imaginaires.

Frère Loup a le dos large pour endosser tour à tour le rôle du méchant, de l’idiot mais aussi du sage et quand Loup se fait Louve, le mystère soulève son voile… Légèrement.

C’est un spectacle dans la même énergie joueuse et rêveuse que mes précédents sur les thèmes de la vache et de la dévoration. Nous allons et venons entre des moments d’interaction conteuse/public et des moments où nos souffles se suspendent dans le silence qui en dit long…